tag:blogger.com,1999:blog-69438612024-03-14T00:49:50.586-07:00[- Wiwilbaryu -]D'Arcyhttp://www.blogger.com/profile/17505939069776942195noreply@blogger.comBlogger226125tag:blogger.com,1999:blog-6943861.post-70323163173286379482009-03-08T09:46:00.000-07:002009-03-08T09:56:52.243-07:00BURNING-FROM-THE-INSIDE-(3) by VoikerSe regarder en face, c'est oser comprendre que le monde est faux. Ce verbe 'oser' définit la limite, la transition, le gouffre. Et le retour en arrière n'est amérement plus possible. Oser, en esprit, c'est à la fois s'ouvrir à la mobilité et la vivacité d'une vision multiple et débridée des choses, mais c'est en même temps se dégoûter de l'action. Et le retour en arrière n'est amérement plus possible.D'Arcyhttp://www.blogger.com/profile/17505939069776942195noreply@blogger.com24tag:blogger.com,1999:blog-6943861.post-67039475675800961792009-02-16T03:34:00.000-08:002009-03-08T09:57:29.513-07:00BURNING-FROM-THE-INSIDE-(2) by VoikerLa majeure partie des actions et des pensées qui meublent une vie sont pitoyables, mais ce sont les efforts que l'on fournit pour ne pas voir les choses ainsi qui le sont le plus.D'Arcyhttp://www.blogger.com/profile/17505939069776942195noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-6943861.post-89962472706376519962009-02-04T12:44:00.000-08:002009-03-08T09:58:45.321-07:00BURNING-FROM-THE-INSIDE-(1) by VoikerJ'aimerais mourir bientôt de mort naturelleD'Arcyhttp://www.blogger.com/profile/17505939069776942195noreply@blogger.com7tag:blogger.com,1999:blog-6943861.post-10544192129378914042009-02-04T12:18:00.001-08:002009-02-04T12:20:19.998-08:00PREMONITION<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1kXPFYJ40VYKB0RVduA6V0b4gVrhXSYdv46R3tm9gWDgawaFwfOzeag-fDL_6FiCKEJ1L0OnxnaIBk-gaK5Tis8N-FH7Q3Q-NBQUi_BDFQpWgwbHVwLOAqV6zSk7YIonb2Ev2/s1600-h/premonition.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1kXPFYJ40VYKB0RVduA6V0b4gVrhXSYdv46R3tm9gWDgawaFwfOzeag-fDL_6FiCKEJ1L0OnxnaIBk-gaK5Tis8N-FH7Q3Q-NBQUi_BDFQpWgwbHVwLOAqV6zSk7YIonb2Ev2/s400/premonition.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5299039544169134754" border="0" /></a>D'Arcyhttp://www.blogger.com/profile/17505939069776942195noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-6943861.post-7599293169691127262008-10-09T10:10:00.000-07:002008-10-09T10:11:28.141-07:00SACRE-ALAIN<div style="text-align: center;"><br /><a href="http://www.alainsouchon.net/">Tout est dit...</a></div>D'Arcyhttp://www.blogger.com/profile/17505939069776942195noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-6943861.post-45151727241431941212008-10-01T02:05:00.000-07:002008-10-01T02:17:17.911-07:00C'EST-TELLEMENT-MIEUX-AVEC-DES-CHEVEUX<div align="center"><br /><br /><div><object width="320" height="256"><param name="movie" value="http://www.dailymotion.com/swf/k6ZdKiYWIvTDEjMPXo&related=1"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowScriptAccess" value="always"><embed src="http://www.dailymotion.com/swf/k6ZdKiYWIvTDEjMPXo&related=1" type="application/x-shockwave-flash" allowfullscreen="true" allowscriptaccess="always" width="320" height="256"></embed></object><br /></div></div>D'Arcyhttp://www.blogger.com/profile/17505939069776942195noreply@blogger.com7tag:blogger.com,1999:blog-6943861.post-76153169939188997902008-03-27T09:12:00.000-07:002008-03-27T09:17:07.854-07:00CHEVAL-CARDIGAN<div style="text-align: center;"><object type="application/x-shockwave-flash" data="http://www.vimeo.com/moogaloop.swf?clip_id=826670&server=www.vimeo.com&fullscreen=1&show_title=1&show_byline=1&show_portrait=0&color=" height="238" width="320"> <param name="quality" value="best"> <param name="allowfullscreen" value="true"> <param name="scale" value="showAll"> <param name="movie" value="http://www.vimeo.com/moogaloop.swf?clip_id=826670&server=www.vimeo.com&fullscreen=1&show_title=1&show_byline=1&show_portrait=0&color="></object><br /><a href="http://www.vimeo.com/826670/l:embed_826670"></a></div>D'Arcyhttp://www.blogger.com/profile/17505939069776942195noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-6943861.post-20722470410521331472008-03-21T07:29:00.001-07:002008-03-21T07:31:04.058-07:00LISBOA<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiXJZ7OOBhLTJkTAJr6gaYlHaw4MS84hYVYIZHcpnn4phGp3KaccE1coC9w-FhQyEIdIKq54mLnXdUYQfSoIdkxElsfsjrBpMS8Q5dmJwaHHNa-P7Hug6ntNtpMo68rRBPOaebe/s1600-h/plaque.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiXJZ7OOBhLTJkTAJr6gaYlHaw4MS84hYVYIZHcpnn4phGp3KaccE1coC9w-FhQyEIdIKq54mLnXdUYQfSoIdkxElsfsjrBpMS8Q5dmJwaHHNa-P7Hug6ntNtpMo68rRBPOaebe/s400/plaque.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5180202179194271650" border="0" /></a>D'Arcyhttp://www.blogger.com/profile/17505939069776942195noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6943861.post-70807788230319828942008-03-05T03:14:00.000-08:002008-03-19T06:11:39.833-07:00GRAVAMENTE<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEipdUjcj9JMm1rA7muvptt-NSK7XSPzrv-JAncgpnTIF25zzb3Y4bfk87mHjT2-XJlh8q8yfUNc5q1YY2Gkv2KjosCwcBu9txkVWHvMyQh3QPg01rVQQ4ngdzIpZ3eaRNoDExZ8/s1600-h/brasileira.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEipdUjcj9JMm1rA7muvptt-NSK7XSPzrv-JAncgpnTIF25zzb3Y4bfk87mHjT2-XJlh8q8yfUNc5q1YY2Gkv2KjosCwcBu9txkVWHvMyQh3QPg01rVQQ4ngdzIpZ3eaRNoDExZ8/s320/brasileira.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5179439723666030722" /></a><br /><div style="text-align: justify;"><br />Je ne fus pas un touriste. N’en fus peut-être jamais un. En tout cas pas là-bas.<br /><br />En descendant les pentes de <span style="font-style: italic;">l’Alfama</span>, comme un coquillage qui roule au pied d’une mer en pente de toitures inégales, de couleurs de murs flétries, de trottoirs minimaux, puzzle de petits cubes de pierre couleur crème, de linge qui s’assèche aux fenêtres de vies anodines que je ne connais pas mais qui s’ouvrent sur moi comme si elles savaient que j’avais déjà vécu là-bas ; le cliquettement métallique de l’<span style="font-style: italic;">electrico</span> qui s’amoncelle dans les virages, le bois de l’habillage intérieur de la carlingue, les fenêtres à rabat, la présente chaleur du soleil sur moi. Le vingt-six février de cette année. Lisboa.<br /><br />Le lieu, et pas seulement cette chambre où nous dormions, ni cette terrasse où nous prenions notre café, ni cette oeuvre au mur à l'hôtel faites de cartes vieillies sur un grand panneau de bois et où nous trouvâmes nos villes natales, ni ce château qui veillait sur nous d’un coin de cil, ni les labyrinthes des ruelles qui nous ligotaient avec le fil dénudé d'un vieux yoyo, ni les quartiers, <span style="font-style: italic;">Chiado, Baixa, Alfama, Belem,</span> s’effilochant sous nos pas qui les distendaient, ni le Tage qui les contenaient et les contiendra comme une ceinture trop bien ajustée sur une tenue débraillée.<br /><br />Les gens, ces visages qui imposent là-bas leurs pensées à livre ouvert, et pas seulement cette serveuse aux traits de statue grecque qui vous traduira vos cartes en portugais au milieu de la nuit, ni ce chauffeur de taxi qui s’excusera vingt fois de ne pas s’être trompé de <span style="font-style: italic;">Docas</span>, ni ce charmeur de guitare qui vous dira du regard savoir pourquoi vous êtes là et comprendra si bien que vous vouliez tant ce livre qu’il tient à la main mais qu’il n’a pas fini de lire, ni cet enfant, Tom je crois, qui court dans la crypte du <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Carmo_Convent_%28Lisbon%29">Convento da Ordem do Carmo</a> et me prend pour elle quand il s’adresse à moi, ni le visage de cette vieille femme accroché à une fenêtre ouverte à hauteur du mien et qui me jette ses rides comme pour me dire que le temps n’est rien, et qu’il passera, qu’il passe, et que cela ne fait rien. Cela me passera. Ni cette femme de ménage, forte corpulence et peau noire, vétue d’une tunique bleue sur un chemisier rouge, coiffée d'un fin bonnet blanc pour tenir ses cheveux, semblant sortie d’un film de Wim Wenders, qui balaye le sol du <a href="http://revelarlx.cm-lisboa.pt/gca/?id=663">Brasileira</a>, vous suggèrant dans l’au-delà de ses gestes toute l’immensité du quotidien ; ni cette femme qui porte à ses lèvres son fume-cigarette, qui regarde droit dans la lumière extérieure en buvant son café, qui se retournera en partant pour me sourire comme pour me dire ‘c’est bien ici, oui’. Ni les deux autres femmes qui lui succéderont à la même place pour accomplir ce même rituel.<br /><br />Ni l’omniprésence en moi de Fernando Pessoa dans ce café, son café, le Brasileira, ni son omniprésence tout autour de moi.<br /><br />Les couleurs, et le blanc de nos chemises, le blanc du lait dans ma coupe de champagne, le blanc de la colombe sur le toit au matin, le blanc de la rose unique dans son vase de métal sur le buffet du petit déjeuner.<br /><br /><a href="http://picasaweb.google.fr/voiker.fullcarp/Divers/photo#5174214900995708226">Toi</a>, qui cours sur les terrasses quand la ville s’extirpe maladroite de son sommeil, toi qui grimpe aux balcons des façades murées, toi qui danse dans les <span style="font-style: italic;">miradouros</span>, toi qui jongle avec des oranges, toi qui serpente ton corps sur les mains courantes au milieu des ruelles en pente, toi qui sait encore l’importance de tous ces instants qui ne servent à rien.<br /><br />J’ai mis le pied au centre du monde. J’ai encore du mal à assembler les mots exacts pour dire, avec calme, qu’il s’agissait du mien.<br /></div>D'Arcyhttp://www.blogger.com/profile/17505939069776942195noreply@blogger.com7tag:blogger.com,1999:blog-6943861.post-50072711042247435062008-02-08T00:23:00.000-08:002008-02-08T00:29:11.725-08:00FADO<div style="text-align: center;"><a href="http://www.mariza.com/">Mariza</a> - Meu Fado Meu<br /></div><div align="center"><br /><br /><object height="256" width="320"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/pHzaIK8fGVg&rel=0&color1=0xd6d6d6&color2=0xf0f0f0&border=0"><param name="wmode" value="transparent"><embed src="http://www.youtube.com/v/pHzaIK8fGVg&rel=0&color1=0xd6d6d6&color2=0xf0f0f0&border=0" type="application/x-shockwave-flash" wmode="transparent" height="256" width="320"></embed></object></div>D'Arcyhttp://www.blogger.com/profile/17505939069776942195noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-6943861.post-85652499645973891322008-02-01T04:57:00.000-08:002008-02-01T05:08:28.478-08:00MYTHIQUE<div style="text-align: justify;">.<br />..<br />...<br />.... je me suis égarée, peuplade malfamée d'hommes enflammés, j'y suis entrée, ils m'ont tirée jusqu'à la place, par mon voile, croyant me déchirer, peuplade d'yeux de ces dieux égorgés, je me suis égarée, sur le bûcher de leurs âmes apeurées, bien d'autres s'y sont brûlées, j'ai hurlé mon silence, qu'aucun d'entre eux ne puisse l'entendre, je me suis égarée, au milieu d'une <a href="http://pluq59.free.fr/image/timbresgrandformat/1957/1105.JPG">cité désertée</a>, peuplade balayée par les ailes d'un condamné, sur mon voile, goutte de son encrier, je me suis égarée, je me donne une place...... un droit de cité...<br /></div><br /><div style="text-align: right;"><span style="font-size:85%;">[by -DO-]</span></div>D'Arcyhttp://www.blogger.com/profile/17505939069776942195noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6943861.post-16495900720700990842008-01-25T02:34:00.001-08:002008-01-25T02:42:00.772-08:00LOUISE<div style="text-align: center;"><a href="http://www.pandorasbox.com/homage/fiction.html">Silence of beauty</a><br /></div><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZF2LYHNiV3fOiqJw82yJB1FwCEjc-HtLyRtt83HUV1Eu9pd1PRHVzZvgo5vdnK6J0KC1Yiw6jMmJrKiGwCROhgrirIzxjiK7F1U271Y8bihXnriGdjQ_AlhnuHlAePCX4qDJx/s1600-h/louise2.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZF2LYHNiV3fOiqJw82yJB1FwCEjc-HtLyRtt83HUV1Eu9pd1PRHVzZvgo5vdnK6J0KC1Yiw6jMmJrKiGwCROhgrirIzxjiK7F1U271Y8bihXnriGdjQ_AlhnuHlAePCX4qDJx/s320/louise2.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5159362451363703506" /></a>D'Arcyhttp://www.blogger.com/profile/17505939069776942195noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-6943861.post-28056078948105447962008-01-23T13:31:00.001-08:002008-01-24T03:13:24.220-08:00JULES-PASCIN<div style="text-align: center;"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Julius_Mordecai_Pincas">(1885-1930)</a><br /></div><br /><div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhA2gQOMDzgcisatYCclg6pOi2OedP8yW_Q0D3cqw81jox0FP0br7Bxwd6SQCHJacu3a_nIHFAxaIPM3pEdhWLy1HgEanqbFsHwz-y7lI53SYBHHeHjZzlXtQJVxmgTgGkzYH5F/s1600-h/seated_woman_ck93253_hi.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhA2gQOMDzgcisatYCclg6pOi2OedP8yW_Q0D3cqw81jox0FP0br7Bxwd6SQCHJacu3a_nIHFAxaIPM3pEdhWLy1HgEanqbFsHwz-y7lI53SYBHHeHjZzlXtQJVxmgTgGkzYH5F/s320/seated_woman_ck93253_hi.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5158999475087583906" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;"><span style=";font-family:Arial;font-size:100%;" ><em>"Je suis un maquereau, dit-il, j’en ai marre d’être un proxénète de la peinture... Je n’ai plus aucune ambition, aucun orgueil d’artiste, je me fous de l’argent, j’ai trop mesuré l’inutilité de tout."</em> </span><br /><span style=";font-family:Arial;font-size:85%;" >[ dernière lettre à Lucy, sa compagne ]</span><br /><br /><span style=";font-family:Arial;font-size:100%;" >2 juin 1930 - Un peu après quatre heures du matin. Pascin, rentré chez lui, tire soigneusement les rideaux et s'ouvre les veines du poignet. La mort ne vient pas. Alors, exsangue, épuisé, il se pend à la poignée de la porte.</span><br /></div>D'Arcyhttp://www.blogger.com/profile/17505939069776942195noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-6943861.post-47851905879584907792008-01-11T07:41:00.001-08:002008-01-11T07:49:13.857-08:00WEIRD-FISHES-ARPEGGI<div style="text-align: justify;"><span style="font-size:85%;">In the deepest ocean/ The bottom of the sea / Your eyes / They turn me / Why should I stay here? / Why should I stay? / I'd be crazy not to follow / Follow where you lead / Your eyes / They turn me / Turn me on to phantoms / I follow to the edge of the earth / And fall off / Everybody leaves / If they get the chance / And this is my chance / I get eaten by the worms / Weird fishes / Get picked over by the worms / Weird fishes / Weird fishes / Weird fishes / I'll hit the bottom / Hit the bottom and escape / Escape / I'll hit the bottom / Hit the bottom and escape / Escape<br /></span></div><div align="center"><span style="font-size:85%;"></span></div><div align="center"><br /><br /><object height="256" width="320"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/FcANFVcJeOM&rel=1"><param name="wmode" value="transparent"><embed src="http://www.youtube.com/v/FcANFVcJeOM&rel=1" type="application/x-shockwave-flash" wmode="transparent" height="256" width="320"></embed></object></div>D'Arcyhttp://www.blogger.com/profile/17505939069776942195noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-6943861.post-16862615090342890452008-01-08T09:47:00.001-08:002008-01-08T12:28:17.933-08:00ADEQUATE<div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEighdLucbhyphenhyphenh6NXmZ9WPcuXps3j-da60wIm1Qtf7IjuDpem9HzwZqMlvY5an40sHlxl6sAZD3R7VpMobj4P7xD4NcPtYBRkmecOR23EBI9tWeEWt0CzwBd-A-LviTo3VKKoK5EK/s1600-h/adequate.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEighdLucbhyphenhyphenh6NXmZ9WPcuXps3j-da60wIm1Qtf7IjuDpem9HzwZqMlvY5an40sHlxl6sAZD3R7VpMobj4P7xD4NcPtYBRkmecOR23EBI9tWeEWt0CzwBd-A-LviTo3VKKoK5EK/s320/adequate.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5153166850534753634" border="0" /></a><br /></div><div style="text-align: center;"><span style="font-weight: bold;">Adequate</span> (c) Voiker<br />Canvas painting<br />Cambrai, Sept. 2007<br />500 x 400 (mm)</div>D'Arcyhttp://www.blogger.com/profile/17505939069776942195noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-6943861.post-23790769024600996132008-01-07T02:22:00.000-08:002008-01-07T02:32:38.738-08:00SANS-GRAVITE<div align="center"><span style="font-size:85%;"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Solaris_%28film%2C_1972%29">Mélancolie des souvenirs qui n'ont jamais été</a><br /></span></div><div align="center"><span style="font-size:85%;"></span></div><div align="center"><br /><br /><object height="256" width="320"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/iFAlegTEBUU&rel=1"><param name="wmode" value="transparent"><embed src="http://www.youtube.com/v/iFAlegTEBUU&rel=1" type="application/x-shockwave-flash" wmode="transparent" height="256" width="320"></embed></object></div>D'Arcyhttp://www.blogger.com/profile/17505939069776942195noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-6943861.post-40075506686222066312008-01-03T13:01:00.000-08:002008-01-08T01:29:12.818-08:00HAPPY-BIRTHDAY<div style="text-align: justify;">Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de mon frère.<br />Cette année encore, il aura <span style="font-weight: bold;">quarante et un</span> ans. Cette année encore, les années passent, les années passent et je le rattrape, je le rattrape et je serai bientôt plus vieux que lui, dans moins de deux ans si les années passent encore.<br /><br />Je fume des clopes à sa place.<br />J’écris à la mienne.<br /><br />Rien n'a jamais été Ordre et Beauté, Luxe, Calme et Volupté.<br /></div>D'Arcyhttp://www.blogger.com/profile/17505939069776942195noreply@blogger.com9tag:blogger.com,1999:blog-6943861.post-2738374709201452792007-12-27T13:42:00.001-08:002007-12-29T19:26:01.480-08:00N.O.O.T.I. -(10)<div style="text-align: justify;">La grande majorité, pour ne pas dire la totalité –puisque ceux qui n’en émettaient pas l’idée n’en formulaient pas expressément une autre- des personnes à qui j’ai expliqué être en train d’écrire un roman, m’imaginait –et peut-être alors les ai-je déçus- écrire la nuit.<br /><br />Je pense que le fait d’écrire un roman ouvre d’abord en eux une fenêtre sur l’image spontanée –enfantine, et pas vraiment réfléchie- de l’univers mythique d’un écrivain, et qu’ils ne conçoivent ce dernier s’adonner à son activité –passionnante- que de nuit et à la lueur d’une bougie. Je pense également que le travail de la pensée maniée d’une façon aussi volontaire qu’au travers de l’écriture s’apparente en eux à faire travailler son imaginaire, et que ce terme s’associe avec naturel aux rêves et à l’inspiration, conforme à cette non-visibilité du monde pendant la nuit qui garantit un travail éclairé de reconstruction du monde par l'esprit –une idée très abrutie puisque la création de l’esprit ne nécessite aucun éclairage, hormis celui directif qui s’apparenterait à une tentative de l’orienter).<br /><br />Je pense également que l’activité d’écrivain ne peut être considérée par eux comme une activité diurne, tant leur quotidien ne laisse pas de place à la réflexion, d’une part, et tant un quotidien fait d’écriture tel qu’il pourrait le percevoir ne peut se remplir par ce qu’ils estiment probablement être du vide, ce quotidien de l'écrivain ne nécessitant peut-être ni interaction avec autrui, ni déplacement du corps ; l’écriture se doit donc d’être prise sur la partie nocturne d’une vie, celle-ci par définition n’étant ni favorable à la rencontre de qui que soi dans la rue, ni à une quelconque obligation de se déplacer, les magasins et les bureaux étant fermés.<br /><br />Donnez-moi d'autres raisons multiples pour les comprendre / de les comprendre.<br /><br /></div><br /><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"></div><div class="MsoNormal" style="text-align: right;"><span style="font-size:85%;"><span style="color: rgb(255, 204, 102);">Not Out Of The Inn (numéro -10-)</span> </span></div>D'Arcyhttp://www.blogger.com/profile/17505939069776942195noreply@blogger.com8tag:blogger.com,1999:blog-6943861.post-82377148263556629102007-12-18T02:07:00.000-08:002007-12-18T12:02:58.315-08:00N.O.O.T.I. -(09)<div style="text-align: justify;">Pleurer, non pas de ces larmes tiédies par le petit bout de chemin qu'elles parcourent en glissant, sous mes mornes yeux cernés, solitaires et mendiantes; pleurer de celles inexistantes d'un regard intérieur attardé sur la douloureuse flamboyance des mirages de l'existence au travers du mirage de ce même regard.<br />Garder ainsi (au minimum) cet oeil impitoyable sur soi-même.<br /><br />Lire Fernando Pessoa.<br /></div><br /><div style="text-align: justify;"><span style="font-style: italic;">"rendre purement littéraire la réceptivité de nos sens; et les émotions, si leur apparition risque de nous amoindrir, les convertir alors en matériau simplement apparu pour en faire naître des statues sculptées en phrases fluides et scintillantes..."</span><br /></div><br />[Le Livre de l'Intranquillité] [L.I. 388]<br /><br /><br /><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"></div><div class="MsoNormal" style="text-align: right;"><span style="font-size:85%;"><span style="color: rgb(255, 204, 102);">Not Out Of The Inn (numéro -09-)</span> </span></div>D'Arcyhttp://www.blogger.com/profile/17505939069776942195noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-6943861.post-88718224903459660662007-12-11T09:02:00.000-08:002007-12-11T12:38:45.439-08:00N.O.O.T.I. -(08)<div style="text-align: justify;">Je suis arrivé à l'auberge, hier soir, enfin; un <span style="font-style: italic;">'enfin'</span> que je suis le seul à comprendre et dès lors je ne peux le partager. Je suis définitivement installé de manière temporaire dans une maison que je découvre telle qu'elle fut, telle qu'elle est, selon le degré de rénovation de la pièce où je me trouve, une maison qui s'allonge dans les hauteurs, de la cave jusqu'au second étage, en empruntant un escalier étroit et raide, qui mène jusqu'à ma chambre d'adoption dans les combles pour les trois mois qui viennent. Seul dans une grande maison de bord de mer. Je comble les combles, et le roman que j'ambitionne d'écrire ici comblera quelque chose en moi, avant de peut-être combler un jour quelque chose chez d'autres, ou de combler tout court. Un grand merci et toute ma gratitude à Alain et Stéphanie qui me louent leur maison pendant cette période.<br /><br />Je continue bien sûr à faire vivre mon <span style="font-size:85%;">WIWILBARYU</span>, mais vous me trouverez plus présent dans le quotidien de cette <span style="font-style: italic;">interlude </span>sur <a href="http://quelquesmatinsdumonde.blogspot.com/">Quelques Matins du Monde</a>, en ligne depuis ce matin.<br /><br />Plus présent, dans un quotidien à priori absent des lignes de ma main; mais dans la vie peut-on oser faire autrement ?<br /><br /></div><br /><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"></div><div class="MsoNormal" style="text-align: right;"><span style="font-size:85%;"><span style="color: rgb(255, 204, 102);">Not Out Of The Inn (numéro -08-)</span> </span></div>D'Arcyhttp://www.blogger.com/profile/17505939069776942195noreply@blogger.com9tag:blogger.com,1999:blog-6943861.post-8650115705466885012007-12-06T11:50:00.000-08:002007-12-06T13:09:32.647-08:00PILE-ET-FACE-AUTOUR-DU-CENDRIER<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjA3iU3XRdGZ8r3Kvau7Q3YsVv19fWR7Upgm_AeXV7pJbuggVh7YjQi4rfuucTSb43kmlP4V9eBiokr2hfcb4oJSqpJA9Cfx2XHRh1enjAwynseUFVypC-8LpiKzHyWG7pzCXop/s1600-h/derncig.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjA3iU3XRdGZ8r3Kvau7Q3YsVv19fWR7Upgm_AeXV7pJbuggVh7YjQi4rfuucTSb43kmlP4V9eBiokr2hfcb4oJSqpJA9Cfx2XHRh1enjAwynseUFVypC-8LpiKzHyWG7pzCXop/s400/derncig.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5140968580482192066" border="0" /></a><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: right;"><span style="font-size:85%;">[<a href="http://lena.hautetfort.com/">Léna</a> , </span><span style="color: rgb(204, 153, 51);font-size:85%;" >merci, </span><span style="font-size:85%;">pour ce petit travail en commun]</span><br /></div><br /><span style="font-weight: bold;">La dernière cigarette,</span> celle que toi et moi fumons là, l’un en face de l’autre, assis sur les chaises métalliques à la terrasse d’un café qui ne se souviendra pas de nous. La dernière cigarette, et non pas ‘les’ dernières cigarettes, même si la tienne et la mienne feraient deux en les additionnant; mais ne sommes-nous pas déjà chacun dans un monde séparé, nos mondes séparés depuis le début en fait, deux mondes qui se sont rapprochés si vite, si fort, si bien, que la conscience du danger qui se profile (tellement attirant en fait) nous a fait décider, dans la douleur -celle de ressentir si fort un possible futur (qui n’aura jamais lieu)- de s’arrêter là. La fumée de ma cigarette s’échappe, tranquille ; le temps qu’elle mettra pour se consumer n’a pas vraiment d’importance.<br /><br /><span style="color: rgb(204, 153, 51);">La fumée de sa cigarette s’échappe, tranquille; nous avons tellement fumé ce soir ; moi, plus que lui. Je les ai fumées les unes après les autres, sans les compter, sans me rationner. En aspirant lentement, devant lui, comme on aspire des bouffées d’air frais. Entre deux ronds de fumée, je lui ai affirmé qu’il me serait très facile d’</span><span style="font-style: italic; color: rgb(204, 153, 51);">arrêter</span><span style="color: rgb(204, 153, 51);">. La preuve en était mon étendard brûlant entre les doigts. Malaise et interrogation dans son regard, petit sourire en coin pour moi. Propension à provoquer gentiment. Délicieux poison… Celle que je serre entre les doigts là, maintenant, est différente des centaines que j’ai pu fumer, auparavant. Le briquet allume la dernière cigarette, le conte de fée vit son apogée, le compte à rebours s’amorce. 10, 9, 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2, 1… Et le </span><span style="font-style: italic; color: rgb(204, 153, 51);">tant </span><span style="color: rgb(204, 153, 51);">m’échappe, je suis dans un sablier que la main du destin n'a de cesse de retourner. Je voudrais être le grain de sable mutin, celui qui reste accroché à ce monde qui lui appartient. Je regarde la cigarette se consumer, se désagréger, se transformer en cendres. Je fais diversion en entortillant mes cheveux… La dernière cigarette devant lui, ultime cigarette qui se consume en sa compagnie… Elle me brûle de là- jusqu’à -là. Tout un monde meurt dans et à partir de ce cendrier.</span><br /><br />Notre dernière cigarette ensemble, et après tout pourra bien s'écrouler. Il n’y a plus ni urgence ni stress au sein de cette dernière durée qui nous unit ; une cigarette entre deux de mes doigts, ceux de l’autre main qui articulent lentement un rythme inaudible sur le métal de la table ; une cigarette entre deux de ses doigts, son autre main qui remonte une mèche rebelle une fois, deux fois, trois fois, puis attrape une autre mèche de cheveux, la fait courir de toute sa longueur au dessus de ses lèvres, et elle évoque alors pour moi un d’Artagnan dans le corps surprenant d’une femme et qui lui appartient. Chaque regard que je pose sur elle, seconde après seconde, se marbre d’un besoin d’éterniser son souvenir, comme le plongeur en apnée vide et remplit ses poumons abondamment avant de disparaître dans l’océan. Dont je ne remontrai pas. Se laisser me suicide quelque part, je tue celui que j’aurais pu être avec elle, celui qu’elle aurait pu avoir blotti près d’elle sous un tapis de feuilles de novembre, celui qui aurait voulu la voir sourire encore, encore, encore et encore, celui qui aurait… Celui qui aurait. Je la regarde : son corps, ses traits, ses yeux qui partent et reviennent, ludiques, ses yeux qui invitent à tout se dire et à se quitter en même temps.<br /><br /><span style="color: rgb(204, 153, 51);">Je n’arrive plus à fixer mon attention, je sens mes yeux qui partent vers lui et qui reviennent, j’ai envie de tout lui dire mais il faut nous quitter en même temps. Je le regarde se lever pour aller payer, je lui souris. Mon sourire sera, de moi, sa dernière vision. J’attends qu’il soit de dos pour me lever et commencer à partir. Mes gestes sont lents, je le scrute une dernière fois, afin de sculpter mes futurs souvenirs. Ce blouson qui me plait tant, parce que le sien. Mon dernier voyage vers lui. Il y a beaucoup de monde au comptoir qui attend, il patiente et ne se retourne pas. Il suffirait qu’il se tourne à demi, comme à demi-mots pour m’inviter à rester, et je n’aurais pas le courage de m’en aller, je ne saurais résister. Mais parait-il, il le faut… Sa manière à lui de me laisser raccrocher, décrocher. Une larme naissante me dicte de partir ; je ne supporterais pas qu’il la voit… L’une de celles que je suis ne pleure pas, elle crée juste un sourire dans la nuit. Cette cigarette dernière, unique, résumerait bien des choses, l’histoire d’une </span><span style="font-style: italic; color: rgb(204, 153, 51);">faim </span><span style="color: rgb(204, 153, 51);">et d’un départ. L’une a envie de vivre de bout en bout. Mais un flot lacrymal immense m’emporte loin, loin de lui.</span><br /><br />Je suis retourné au comptoir, j’ai payé, à mon retour, elle n’était plus là. elle a rangé sa chaise sous la table, j’imagine la dernière seconde de ses mains sur le dossier, son regard peut-être cherchant un dernier contour qui m’appartient, au travers de la vitre, le dos tourné. Je vivrai encore de longs mois avec les souvenirs que j’aurai en moi de ce futur que nous aurions pu être. Je l’aimerai encore à ma façon, de cette façon. Si c’est le verbe qui convient. La pluie se met à tomber, éparse, la lumière du jour faiblit, j’ignore si son départ y est pour quelque chose ; les gens s’effacent dans la rue, certains perdent leurs ombres maintenant. Je ne sais plus trop que faire de ma fin de journée. Elle est partie.<br /><br /><span style="color: rgb(204, 153, 51);">Je l’ai laissé seul, comme lui m’a laissé ainsi aussi ; J’attendrai avec patience, le jour d’après, celui d’une prochaine cigarette, peut-être en sa compagnie… Le jour où l’un et l’autre serons prêts pour un sentiment absolu. Cette journée portera un nom, celui d’une saison, la saison que j’avais </span><span style="font-style: italic; color: rgb(204, 153, 51);">temps </span><span style="color: rgb(204, 153, 51);">espérée... Et si…, des si, des non, des jours manqués, ce manque, se manquer… Je ne sais pas, je n’ai jamais rien su, et je ne sais que vivre. La survie, je la laisse pour ceux qui se figurent tout avoir.</span><br /><br /><br /><br /><br /></div>D'Arcyhttp://www.blogger.com/profile/17505939069776942195noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-6943861.post-23271066521283700662007-12-04T09:11:00.000-08:002007-12-04T09:17:55.976-08:00CONRAD-VEIDT<div align="center"><span style="font-size:85%;"><a href="http://www.youtube.com/watch?v=_Cp_P45H2oo"></a><a href="http://www.inrainbows.com/">Conrad Veidt</a> (danse)</span></div><div align="center"><span style="font-size:85%;"></span></div><div align="center"></div><br /><br /><div align="center"><object width="320" height="256"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/puTIBJ6o9D8&rel=1"></param><param name="wmode" value="transparent"></param><embed src="http://www.youtube.com/v/puTIBJ6o9D8&rel=1" type="application/x-shockwave-flash" wmode="transparent" width="320" height="256"></embed></object><br /></div>D'Arcyhttp://www.blogger.com/profile/17505939069776942195noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-6943861.post-57308928256651962312007-12-03T03:14:00.000-08:002007-12-03T03:37:20.628-08:00N.O.O.T.I. -(07)<div style="text-align: justify;">J’aurais aimé être une femme, les choses seraient-elles à refaire. Et tout en me formulant, je mesure le poids des temps employés dans cette courte phrase rythmée d’une virgule, et j’oscille entre l’écrasement d’une idée qui n’en sera jamais qu’une, et cette puissante liberté infinie que nous avons tous à pouvoir exprimer et presque vivre, (hélas) souvent, dans le regret, ce que l’on appelle si communément une idée.<br /><br />Tout est création, et je réfléchis intensément quand j’écris une chose aussi banale ; création dans la beauté quasi mystique de tout cet univers diffus qui gît en moi et qui motive ce qui émergera de moi, dans quelques secondes, dans quelques heures, dans quelques mois. Et je me rêve à pouvoir exploser de ce don ultime qu’est le don de soi, m’ouvrir jusqu’à l’essence même de l’essence qui m’est, dans l’intense sublime, le crucial de la définition de l’existence, avoir la conscience de l’instant où je serai la naissance d’une œuvre, une œuvre qui viendra de moi, quand mon corps se mariera avec le sien, que l’univers me traversera et que je saurai désespérément que je crée un pas de plus vers l’éternité et le dérisoire, et que des mois plus tard, naîtra l’œuvre d’art issue de cet instant intangible.<br /><br />De la beauté de l’idée, de la beauté de l’émergence, de la beauté d’œuvrer dans le sens de la vie, <a href="http://www.flickr.com/photos/cunisdiabolis/248540773/in/set-1502206/">d’être celle qui est et qui fera devenir</a>.<br /><br />Je ne dis plus rien, car la suite ne vaut plus rien. La lassitude du puit sans fond de mes sentiments lorsque je vois ces œuvres d’art l’arme à main, les bains de sang, l’arrogance identitaire, l’appétit de pouvoir, la petitesse fortifiante, les coups bas, l’appât du gain, la méchanceté à tout âge, la soif d’échec pour les autres ; l’horreur des pensées humaines.<br /><br />J’en arrive à la certitude que la vie se déteste elle-même.<br /><br /><br /></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"></div><div class="MsoNormal" style="text-align: right;"><span style="font-size:85%;"><span style="color: rgb(255, 204, 102);">Not Out Of The Inn (numéro -07-)</span> </span></div>D'Arcyhttp://www.blogger.com/profile/17505939069776942195noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-6943861.post-29334195250543231922007-12-01T10:55:00.000-08:002007-12-01T15:07:34.194-08:00NY-2008<div style="text-align: justify;">Comme chaque année s'annonce l'heure de grands moments privilégiés, celui (1) du temps que je m'accorde pour préparer ma carte de voeux, anticipant (2) celui où mes proches et mes lointains la découvriront. Chaque année la même constance: comment faire pour arracher les gens à la torpeur d'une vie ? (*) (**)<br /><br />N'oubliez-pas de <a href="mailto:kuroblack@yahoo.com">m'envoyer</a> votre adresse postale si vous en voulez une dans votre boîte aux lettres (la vraie, celle à gauche de la grille)<br /><br /><span style="font-size:85%;">(*) Je préciserai que cet effort est vain, que j'en suis conscient, qu'il s'applique à moi-même, que j'ai des moments de lucidité rares mais plus fréquents.<br />(**) Cet effort permet à beaucoup de gens de se rassurer eux-mêmes en pointant du doigt ce qui restera pour eux une carte à ranger dans les cartons de la provocation.</span><br /><br /></div><span style="font-size:100%;"><br /></span><div style="text-align: center;"><span style="font-size:100%;">Premier modèle pour 2008</span></div><br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgbdPyW4q15VNmVnawSU8ChYgRBO9wxZgFzd58UU0Yp51YXDGDftlEI-e2sOhJG_bTOzcg_2Qe7DyOgfj02SLBxaQ-0ZbBorQR9Fx5ECtxAv_GSOShAwnrFf-ysysp5UTjQpJqS/s1600-r/2008-2.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgOhZ5MQPyCtuyArgvBZHnln_4iJ_OWsDOPLijNSFbeMG5lYE3xD4Yy2hyphenhyphenZBlv-PvBmZdiFBTBdKqaD0X8KAJhPloyCdWYuVFj1JqrS3eFE4AklpzBK4DjdlW8LE1PmYGUd7V7U/s400/2008-2.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5139081075499586226" border="0" /></a><br /><div style="text-align: center;">En rappel pour ceux qui ratèrent les années bloguées précédemment:<br /></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size:85%;"><a href="http://wiwilbaryu.blogspot.com/2006/12/ny-2007.html">2007</a><br /><a href="http://ptary.blogspot.com/2005/12/ny2006-released.html">2005 et 2006</a></span></div>D'Arcyhttp://www.blogger.com/profile/17505939069776942195noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-6943861.post-71830403806646735362007-11-30T03:04:00.000-08:002007-12-01T14:22:24.407-08:00CHEVALBLANC<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9zBWUGWcRLm0nGkwIyGmLxU02Z4wjPeE9nSrgk9-2vz8FBspHFfx0bzOYgo_FhqZ5_oUBal1rN0Mn4W8H-F4KkVhLik3Kd2zfauinZ3j7Tu87MYyZqWBtNyIYwy9qF3uIn7A3/s1600-r/jeje.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiebaumfuz8FGNwgCSdHprj2QSzof0RMZIxpUvEh8CffzasVARXWTCr-pO9FTtQ4AxJZ4k8XJyCl7STgqlvfmAgRhBPf0GR05esEavCNQgPz2dTnOATl9gW3lDtHRatgqYA0Cxx/s400/jeje.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5138591626795731522" border="0" /></a><div style="text-align: justify;">S’il vous arrive encore de vous perdre, parfois, si vous trouvez le moyen temporaire d’arriver à cet état d’âme délicat de laisser vos certitudes de côté pour frôler par de nobles sentiments les impressions mélangées du minimalisme des choses et du temps, si votre esprit sait encore s’ouvrir modestement sur la pureté d’une découverte anodine comme un enfant qui croise pour la première fois un merle, un vers de terre ou une limace au fond du jardin, s’il vous reste un soupçon de liberté vis-à-vis de vous-même pour prendre votre voiture et rouler quelque temps, la laisser à l’entrée chaotique d’un champ, et décider de marcher au hasard de la route qui sinue à la lueur du matin entre de vieilles bornes kilométriques que le temps a fait lentement pencher vers une direction que seuls les animaux du coin comprennent un peu, que vous respirez dans l’anonymat complet et libérateur les odeurs d’humus, d’herbe mouillée, du brouillard sirupeux qui se lève, alors peut-être seulement vous rendrez-vous compte que cette croix faussement hautaine et profondément lézardée sur la petite butte du calvaire vibre doucement des milliers de prières que ceux qui s’y agenouillèrent lui confièrent par la pensée, qu'en arrivant au premier village les pavés de la rue faussement principale tentent, si vous les observez longuement, épaule contre épaule, de se rehausser mutuellement pour remplir leur rôle humblement avant le début de la journée, que les fumées qui s’échappent déjà vers six heures du matin du toit des chaumières parfument simplement le temps qui passe, et que le cheval blanc qui feint de ne pas vous attendre à l’entrée du village est autre chose qu’un élément du paysage, et qu’il vous conterait bien d’autres petits poèmes qu’il compose quand il s’abreuve à l’eau du puit, si d’aventure vous vous rappelez que vous saviez parler son langage.<br />Jérôme Suzatplessy, les doigts sur sa guitare, plus timides peut-être encore que les vibrations de sa voix ou le souvenir que l’on garde pour soi de certains de ses brefs regards, est ce <a href="http://outremerchevalblanc.hautetfort.com/">Cheval Blanc</a> qui connaît l’histoire de choses qui ne se racontent que rarement, ou mal, ou pas. Son univers est fait de sentiments et de références qui s’entrecroisent sans se mesurer ni se battre, il parle avec les arbres, étonne par sa simplicité d’enfant, crée en vous des réponses en questionnant lui-même le sens de l’assemblage des mots. Il pourra même vous ramener à votre voiture, sans même connaître le chemin. Peut-être les bornes kilométriques auront-elles changé d’orientation. Dans votre tête, la résonance de ses chansons, de ses mots rien qu’à lui : « le désordre est un départ, est une histoire, est une oeuvre d’art, face au bateau-phare ».<br /><br /><div style="text-align: center; color: rgb(255, 204, 51);"><span style="font-size:85%;">Petit travail au cinquième étage<br />Voiker au piano, Chevalblanc aux guitares</span></div></div><br /><div style="text-align: center;"><object height="55" width="425"><param name="movie" value="http://www.dailymotion.com/swf/6C0MJngrPCXOwpypt"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowScriptAccess" value="always"><embed src="http://www.dailymotion.com/swf/6C0MJngrPCXOwpypt" type="application/x-shockwave-flash" allowfullscreen="true" allowscriptaccess="always" height="55" width="425"></embed></object></div>D'Arcyhttp://www.blogger.com/profile/17505939069776942195noreply@blogger.com9