Vents diurnes, quels que soient les noms que d'autres ont pu leur donner, peu importe, assurément, charme des sonorités dont ils sont ainsi gratifiés, charme des euphonies naturelles qu’ils nous rendent, avec plus ou moins d’intensité, selon les éléments du décor, réels ou imaginés, et qui sont autant d'invitations au voyage, même si ces virées ne se passent qu’à l'intérieur, le plus simplement du monde.
Perles de marées, qui de leur violence maculée d’innocence éclaboussent pitons, falaises et baies, qui ignorent tout du plaisir que l'on peut tirer à les regarder, qui ignorent tout de ce rapt sybaritique flagrant d’inexactitude qui s’avoue sur tous les clichés ramenés de ce rendez-vous manqué, qui ignorent ce qu'est même un regard, qui ignorent même jusqu'à leur propre existence, essence et spontanéité, qui ignorent se donner, qui donnent tout et ignorent de demander.
Nuits étoilées dans l'infini silence qui se dénude, chaleur de l'été qui reviendra bientôt, qui assèche les larmes, qui fait soupirer l'asphalte des routes, vision binaire des choses, des gens, construction tertiaire du temps qui passe, cycle quaternaire des saisons, battement solitaire de mon cœur, dans le vent de la plage, la nuit, l'été.
Appréhension totale ou partielle, de ces milliers de nuances qui enrichissent le gris, de toutes ces feuilles qui frémissent sur un arbre, que certains amalgament, qui sont toutes un cas particulier ; un arbre confia un jour être autant de fois qu'il est de feuilles.
Sur un coin de table, attendant la poussière, posées, des questions sans réponse que personne ne se pose, belles et inconnues, d’autres que personne ne devrait poser, rutilantes et inutiles, d’autres encore que seules les personnes se posent, éternelles et infructueuses.
Ne plus répondre de rien, hormis de l’authenticité irrémédiable et inaltérée du toucher de mes deux mains endormies sur le bois de la table.
Perles de marées, qui de leur violence maculée d’innocence éclaboussent pitons, falaises et baies, qui ignorent tout du plaisir que l'on peut tirer à les regarder, qui ignorent tout de ce rapt sybaritique flagrant d’inexactitude qui s’avoue sur tous les clichés ramenés de ce rendez-vous manqué, qui ignorent ce qu'est même un regard, qui ignorent même jusqu'à leur propre existence, essence et spontanéité, qui ignorent se donner, qui donnent tout et ignorent de demander.
Nuits étoilées dans l'infini silence qui se dénude, chaleur de l'été qui reviendra bientôt, qui assèche les larmes, qui fait soupirer l'asphalte des routes, vision binaire des choses, des gens, construction tertiaire du temps qui passe, cycle quaternaire des saisons, battement solitaire de mon cœur, dans le vent de la plage, la nuit, l'été.
Appréhension totale ou partielle, de ces milliers de nuances qui enrichissent le gris, de toutes ces feuilles qui frémissent sur un arbre, que certains amalgament, qui sont toutes un cas particulier ; un arbre confia un jour être autant de fois qu'il est de feuilles.
Sur un coin de table, attendant la poussière, posées, des questions sans réponse que personne ne se pose, belles et inconnues, d’autres que personne ne devrait poser, rutilantes et inutiles, d’autres encore que seules les personnes se posent, éternelles et infructueuses.
Ne plus répondre de rien, hormis de l’authenticité irrémédiable et inaltérée du toucher de mes deux mains endormies sur le bois de la table.
[Intra-Muros] [35]