Comme une bouche mutilée,
les lèvres closes par les gerçures,
comme une statue fatiguée
des changements de température,
comme une toile balafrée,
qui sent grandir ses craquelures,
comme une oeuvre d'art décriée,
par les critiques, leurs vomissures,
comme une digue défoncée,
assauts de la littérature,
comme une porte refermée,
la clef rouillée dans la serrure.
Les regrets du futur m'empêchent d'avancer.
[Immobilité] [Voiker]
mardi, juin 20, 2006
PEAU-AIME-(13)
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
1 commentaire:
I love your website. It has a lot of great pictures and is very informative.
»
Enregistrer un commentaire