Des tiges de métal oxydées par l'envie,
dont les lentes rotations meurtrissent -nécessaire-
l'édifice inaccompli d'années de certitudes.
Des flux d'hydrocarbures qui charrient mes varis,
et noient -engloutissent- ce tout petit enfer
qui étouffait déjà sous mille servitudes.
D'une fenêtre d'hôpital j'aperçois -patiemment-
des zèbres bleutés, libres de gravité,
butinant coquillages, souriant poliment,
étanchant leur soif avant de déserter.
Ces jours derniers,
j'étais tellement proche de moi que je me marchais dessus.
[Séjour dernier] [Voiker]
mardi, juin 13, 2006
PEAU-AIME-(9)
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4 commentaires:
ça avance, on dirait
j'adore tes commentaires,
j'aime assez,
GMC
se rapprocher de soi,
d'apres un certain blogueur,
ouvre les portes de la paix...
des fois, moi, je m'habille en moi...mais pas tout les jours c'est fatigant, salut will, j'ai l'impression que là ça marche, tes vers me causent, encouragements sincères, le dépressif dyonisien !
Ah..... White Horse.....
Je désespérais que tu ne trouves des aspérités sur la face Nord de mon Blog, qui te permettent d'y accrocher quelques pensées nocturnes, éphémères, dépressurisées...
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