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----- François Mauriac / Un adolescent d'autrefois
----- Flammarion, 1982
« Je me retrouvais dans cette ténèbre lactée d’un soir de lune, te que je suis toujours en ces heures-là, attentif au ruissellement de la Hure, à cette calme nuit murmurante, pareille à toutes les nuits, à cette même clarté qui baignera la pierre sous laquelle le corps que je fus finira par pourrir. Ce temps qui coule comme la Hure et la Hure est là toujours et sera là encore et continuera de couler… Et c’est à hurler d’horreur. Comment font les autres ? Ils n’ont pas l’air de savoir. »
1 commentaire:
brrr ! quel froid.
En ex voto on déposera une tête de sanglier dans sa tombe. Les vers auront le choix du festin et, ainsi gavés, ils iront s'abreuver aux sources de l'éternité.
Cela ne finira donc jamais !
Pauvre témoin mortel aux prises avec l'infini. Rassurez-vous, votre parole nous parvient encore, elle a l'ossature de votre esprit.
Calliope
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