mercredi, juin 14, 2006

ASTRONAUTE

Devenir.

Astronaute.

"Si tous les enfants veulent devenir astronautes, c'est pour se barrer de cette Terre où ils devront vivre toute leur vie..."

Déterré par hasard complet ICI.




"J'ai vomi dans mes cornflakes"
Une production, pas un produit... de Pierrick Servais

10 commentaires:

gmc a dit…

c'est très bien foutu mais ce n'est qu'un regard sur les apparences (remember la citation): néanmoins, ça indique l'urgence atemporelle qui existe (pour tout le monde) dans le fait de trouver un cerisier blanc sous lequel s'assoir.

Anonyme a dit…

Inhumain, ce lieu, je reviendrai.

(what da fuck GMCon ici? o^^o)

D'Arcy a dit…

INSOLENT--)
Merci de ton passage. J'aurai toujours plaisir à t'accueillir, si tu te promets de laisser les armes loin de ton clavier, et de baisser ta garde.

J'ai suivi appeuré la cabale en cours et l'énergie dépensée à tenter de crucifier GMC sur l'autel de l'incompréhension.

J'ai encore quelques notions de respect pour l'humain dans sa généralité et ses particularités, je demande humblement à tous de vouloir défendre ses idées avec des qualités morales dans les rapports humains et linguistiques qui font honneur à nos divisions.

Prenons plus de temps à construire des univers, intérieurs et extérieurs, à les comprendre et à les accepter. Qu'ils puissent ou non communiquer n'et plus le centre du problème.

Je ne cautionne ni ne blâme les pensées de GMC. Il m'apporte la différence, comme sûrement tu m'en apporteras après avoir été visité ton adresse.

D'Arcy a dit…

GMC---)

J'avais suivi (de trop loin) la conversation chez Skam sur le cerisier blanc (n'ayant pas vu le film qui générait votre discussion).

J'ai gardé en moi le souvenir de ne pas manquer de le louer la prochaine fois que mon véhicule s'échouera devant le vidéo-club...

gmc a dit…

le cerisier blanc est une image qui vient du bouddhisme zen: il symbolise paix et sérénité.
dans le film, il n'y a pas de cerisier blanc en tant que tel (de mémoire).

pour la croisade, don't worry, c'est toujours la même histoire qui se répète inlassablement et, de temps à autre, il faut que les merdes s'expriment à l'air libre où elles se dissolvent plutôt que de macérer à l'intérieur des petits chaudrons où mijote la haine.

D'Arcy a dit…

Je m'interroge parfois sur la face réelle, la véritable essence, la vraie couleur du fond. D'un tableau en noir et blanc, qu'elle est la couleur du fond ?

En clair, n'est-ce finalement pas le contraire ?
"Il faut que nos différences s'expriment dans l'air de haine, même si c'est pour si dissoudre -plutôt que de les laisser macérer, inutiles, à l'intérieur des petits chaudrons où mijote nos propres vérités.

D'Arcy a dit…

Le seul cerisier blanc que j'envisage pour ce XXIème siècle s'appelle 'respect'.
Il est le seul cerisier à pouvoir être assez grand pour asseoir les différences les unes parmi les autres.

gmc a dit…

dans les petits chaudrons ne mijotent que la souffrance, ceci est valable pour à peu près tout le monde.
quand tu fais sortir la souffrance (dans l'exemple que tu as vu, elle prend la couleur de la haine), elle se dissipe dans l'atmosphère sans laisser de trace, étant donné qu'en face de ces crachats, il n'y a que le vide et que personne ne s'approprie cette haine.
si tu laisses macérer (au lieu de la faire sortir), elle va continuer à mijoter et se manifestera à l'encontre de quelqu'un qui y répondra à son tour avec ce qui mijote en lui, etc...c'est pour cela que le monde ressemble tant en apparence à une foire où tout le monde s'égorge.

si tu veux connaître la couleur réelle, il faut que tu cesses de croire qu'il existe un monde à l'extérieur, il faut plonger au plus profond de toi-même tuer tous les démons mentaux qui y sommeillent et trouver la terre promise: la couleur du fond est la couleur de la lumière, la lumière n'a aucune couleur mais contient toutes les couleurs en son sein.
c'est le seul boulot à faire sur cette terre, le reste, c'est du vent.
commence par "connais-toi toi-même" et après on reparlera de ces choses comme le respect.

D'Arcy a dit…

Mon idee est de dire que les petits chaudrons de souffrance, ca n'existe pas: l'homme est dans sa totalite haine et souffrance. Des eclairs de lucidite, des poussees d'elevation, le conduise parfois -et certains seulement- a des degres differents et sur des durees variables a "mijoter" des penses positives, aux antipodes de la haine. L'homme n'est pas une vache blanche avec des taches noires, l'homme est une vache noire avec des taches blanches.
Un point de vue tout aussi plausible que celle des chaudrons de la souffrance qui iruptent leur haine.

Quant au monde exterieur, je suis d'accord avec toi sur son absense de realite.
En revanche, je pense qu'on peut croire que la paix existe deja a l'interieur. D'ou c'est vrai des efforts necessaires importants pour en distinguer toute la clarte.

Je cite Ballard:
"Dans le passé, nous avons tenu pour acquis que le monde extérieur représentait la réalité, quelque vague et confuse qu’elle pût être, alors que notre univers mental, avec ses rêves, ses fantasmes, ses aspirations, était le domaine de l’imaginaire. Il semble que ces rôles aient été renversés. La méthode la plus prudente et la plus efficace pour affronter le monde qui nous entoure est de considérer qu’il s’agit d’une fiction absolue – et réciproquement, que le peu de réalité qui nous reste est ancré dans notre cerveau. La distinction classique introduite par Freud entre le contenu manifeste et le contenu latent des rêves paraît désormais pouvoir s’appliquer à la prétendue réalité."

gmc a dit…

le début de la citation de ballard est intéressant, la référence à freud est à oublier, le monde de la psycho occidentale est à jeter dans son ensemble, quelques trucs de jung sont à extraire, c'est tout et c'est peu.
la seule réalité est la citation bouddhiste que gmc t'a refilé, il n'y a pas de réalité en dehors de cela.en clair, le monde est donc TON monde, il est créé par le phénomène mental.
la souffrance a deux origines (qui pourraient être résumées à une) mais en gros, c'est peur et avidité. mais en réalité , aucune souffrance, la souffrance n'est qu'une projection mentale, une idée si tu préfères.
pour dépasser cela, il faut considérer ce qu'est le mental (ou pensée conditionnée): le mental est un processus autonome qui crée des objets mentaux appelés pensées: en clair, ça pense et non je pense.
une fois considéré cela, il faut observer le processus, pas le contenu des pensées, le mouvement mécanique de la pensée ou la forme de la pensée.
donc: auto-observation d'abord (car tu crois que c'est toi qui pense pour l'instant) et observation objectivée par la suite.

bon, assez pour ce soir, digères déjà cela, on en recause plus tard; émet des objections sur les points pas clairs à ton sens.